Ce titre est emprunté à Michel Leiris.
Lui le comprenait en relation avec les productions oniriques, l’imaginaire et l’inconscient. Je le reprends avec une valeur matérielle, physique, celle des ondes lumineuses et de leur absence.
Puisque la photographie est un travail de lumière, j’ai souvent cherché à faire apparaître le jour de la nuit et la nuit du jour. C’est-à-dire. à tous moments, la force de la lumière: d’abord, aux heures de soleil, l’usage du contre-jour pour l’éclat, et de la sous-exposition pour éviter de brûler les parties les plus claires de l’image ; ensuite, de jour et avec le jour, la mesure de lumière sur le plus clair, pour que celui-ci resplendisse de toute sa force contre l’ombre; enfin, de nuit, de nouveau la mesure à contre-jour, mais cette fois sur des halos ou des éclats, isolés dans la nuit.
Les photos de “Nuits sans nuit et quelques jours sans jour” appartient à cette dernière catégorie. Agrégats mobiles de lumière dans la nuit.
J’ai été frappée, autrefois, par l’expression "day for night”, qui désigne une technique de cinéma qui consiste à tourner en plein jour des scènes de nuit, obtenues par la sous-exposition.
L’eau et le soleil ensemble sur l’image. (Photos prises à Berlin en septembre 2013)
Lumières d'encre, 4
Quelques images emblématiques du titre que j’ai choisi pour ce site, “Lumières d’encre”. Celles-ci sont sous-titrées “Waldesrauschen”, “Bruissements de la forêt”, titre emprunté à une étude pour piano de Franz Liszt.
Le titre de cette série est emprunté à un morceau pour clavecin de François Couperin, “Les barricades mystérieuses”. Photos prises à Montréal en septembre 2024.
À Berlin, vues du Lietzensee et de la tour de la radio (Rundfunkturm). Lumières, duplications, mouvement.
Fleuve, rive, immeubles, bateaux, lumière. Berlin, octobre 2024.
Champlain, été 2016.
Champlain, octobre 2016.
Gel. Pierres, brindilles, transparences.